Des Structures Orageuses
Les orages multicellulaires.
Il s'agit d'un ensemble d'orages qui interagissent. Contrairement aux orages ordinaires, ils ont une durée de vie plus importante car les cellules orageuses se succèdent.
Ils peuvent aussi parcourir de longues distances selon l'instabilité des masses d'air et des vents dans l'atmosphère… Ces orages peuvent donner des rafales de vent violentes allant jusqu'aux tornades, des pluies intenses et de la grêle
. Introduire schémas rafales descendantes extrait de l’Encyclopédia Britannica
Leur EPDC est en général compris entre 800 et 1500J/Kg.
Lorsqu'une cellule orageuse arrive à maturité, un courant descendant plus froid peut provoquer un front de rafales. En effet, l'air froid va soulever des masses d'air chaud.
Les cisaillements entre les courants ascendants et les courants descendants vont alors éloigner les précipitations de l'emplacement initial de la cellule.
Cycle de vie d'un orage multicellulaire.
Extrait de Wikipédia.
L'instabilité ainsi générée sera alors à l'origine d'une autre cellule orageuse et ainsi de suite.
Des « lignes de grain » peuvent se former et se déplacer en ligne droite ou arc lorsque leurs extrémités sont plus rapides et sont parfois très violentes.
Lorsque les cellules orageuses composent un système orageux de plus de 80 km de diamètre, on parle de SCM « Système Convectif de Méso-échelle ».
Plusieurs SCM peuvent fusionner et dépasser les 400 km de diamètre. C'est alors un CCM « Complexe Convectif de Méso-échelle ».
Le saviez-vous ?
Un gustnado est un tourbillon d'air issu d'un front de rafales. À l'inverse des tornades, ce phénomène n'est pas issu directement du nuage orageux. Moins violents que les tornades, ils sont assez courants dans nos contrées.
Les orages super cellulaires :
Il s'agit d'un orage monocellulaire marqué par d'importants vents tournants à sa base. Il est généralement bien plus grand et surtout peut devenir bien plus violent avec de fortes chutes de grêle, un vent violent voire des tornades.
Il requiert une forte instabilité des masses d’air et énormément d'énergie : son EPCD moyen est supérieur à 1500J/Kg.
Des vents issus de directions différentes vont cisailler le courants ascendant et progressivement mettre en rotation l'ensemble de la cellule orageuse. Ces forts mouvements atmosphérique s vont éloigner le courants ascendant du courant descendant permettant ainsi à l'orage supercellulaire de rester à l'état de maturation sur une période pouvant aller jusqu'à 4heures.
C'est au cœur d'un orage super cellulaire et plus précisément d'un mésocyclone que se forment les tornades les plus violentes.
Une rotation de l'air influencée par des cisaillements des vents à la base de la cellule orageuse s'effectue horizontalement.
Lorsqu'il rencontre un puissant courant ascendant, la colonne de rotation se redresse à la verticale. La tornade peut donc se mettre en place.
Le saviez-vous ?
Le terme de mésocyclone était initialement utilisé pour nommer la signature radar spécifique d'un écho en crochet de certaines supercellules orageuses. Il indique que la cellule orageuse est en rotation
Tous les orages supercellulaires ne bénéficient pas des mêmes conditions. On a donc établi une classification des différents types de super cellule.
La supercellule en LT pour Low Topped en anglais, ou mini-supercellule :
C'est la moins puissante car les conditions optimales pour sa création ne sont pas réunies. C'est cependant une des plus fréquentes dans nos régions.
La supercellule en LP pour Low précipitation en anglais ou supercellule à faibles précipitations :
Elle se caractérise par de très faibles précipitations. Elle est parfois plus difficile à repérer par des radars. En revanche vue du sol, elle est très spectaculaire.
Elle dispose d'un « nuage mur », c'est-à-dire un abaissement prononcé et rotatif d'une partie de la base du nuage orageux situé sous le courant ascendant du nuage. Il arrive parfois qu'une tornade se produise en son sein ou une trombe marine lorsque la super cellule se positionne au dessus d'une grande surface d'eau.
La supercellule classique :
C'est la plus étudiée est allé très commune. Son écho en crochet est très net au radar.
Elle est plus violente que la supercellule en LP.
La super cellule HP pour Hight Précipitation en anglais ou super cellule à fortes précipitations :
C'est de loin la plus dangereuse. Outre la violence des tornades qui peuvent se produire en son sein, ces dernières sont cachées par un rideau de pluie. Les précipitations peuvent être diluviennes et les microrafales sont extrêmement violentes.
Le saviez-vous ?
Les orages ont fait sont des complexes orageux formés de cellules individuelles qui se reforment plus ou moins au même endroit et qui dérivent ensuite dans la circulation atmosphérique. En automne et au printemps, ces phénomènes issus de francs ou d'un creux barométrique stationnaire et de barrières physiques provoquant le soulèvement de l'air expliquent notamment des épisodes cévenols.