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Le Cumulonimbus , source d'Orage est avant tous un  Nuage :

 Mais qu’est ce qu’un nuage :
En météorologie, un nuage est une masse visible constituée initialement d'une grande quantité de gouttelettes d’eau en suspension dans l’atmosphère au-dessus de la surface d'une planète. L’aspect d'un nuage dépend de la lumière qu’il reçoit, de la nature, de la dimension, du nombre et de la répartition des particules qui le constituent.

Ces nuages sont placés dans une Classification Atmosphérique :

Dessin des principaux nuages :

Puis classés par Famille :

Famille A (élevés) :

Ils se forment au-dessus de 5 000 mètres dans la région froide de la troposphère. À cette altitude, l'eau gèle quasiment toujours : les nuages sont donc composés de cristaux de glace. (Ils sont classés en utilisant le préfixe cirro ou cirrus.)

Famille B(Moyen) :

Ils se développent entre 2 000 et 7 000 mètres (dans les régions tempérées). Ils sont formés de gouttelettes d'eau. (Ils sont classés en utilisant le préfixe alto)

Famille C (Bas)

Ce sont des nuages de basses altitudes (jusqu'à 2 000 mètres). Lorsque ces derniers rencontrent la terre, on les appelle brouillard.

Une Pertubation Athmosphérique

Les orages sont des phénomènes météorologiques caractérisés par la présence d'une activité électrique. Cependant, cette activité n'est pas toujours visible à l'œil nu. Elle peut se dérouler à l'intérieur des nuages et nécessiter l'usage d'un radar pour être détectée.

 

Les orages naissent d'une instabilité atmosphérique. L'instabilité se produit lorsque la température d'une parcelle d'air soulevée est supérieure à celle de l'air environnant qu'elle rencontre en s'élevant. L'air étant alors plus chaud à l'intérieur de cette parcelle d’air que dans son environnement, elle va s'élever à la façon d'une montgolfière, via le principe d'Archimède. C'est la phase de développement.

Au fur et à mesure de son ascension elle va se refroidir et engendrer de la condensation laquelle provoque alors la formation de gouttelettes d'eau et donc la formation de nuages appelés cumulus. Si les conditions sont réunies, ce cumulus finira par grandir et devenir un cumulonimbus. Et c'est en son sein qu'éclatent les orages.

 

Mais tous les orages ne se ressemblent pas. Certains orages dits « de masse d’air » trouvent leur origine dans des phénomènes locaux liés à la topographie, au réchauffement diurne, à des courants d'air, d'autres dits frontaux et beaucoup plus violents se créent sur les fronts séparant des masses d'air très différentes.

 

 

 

 

Le saviez-vous ?

 

On appelle orages à front froid lorsqu'une masse d'air froid passe sous d'une masse d'air chaud. Elle génère de puissants courants ascendants à l'origine orages très intense.

 

Un orage à front occlus a lieu lorsqu'une masse d'air chaud est soulevée par deux masses d'air froid.

 

Enfin un orage à front chaud se produit lorsqu'une masse d'air chaud avance sur une masse d'air froid. Ils s'élèvent en altitude et si les conditions sont réunies créent des cumulonimbus.

 

 

Les orages monocellulaires.

Ce sont les orages ordinaires. Ils ne sont composés que par une seule cellule orageuse. Ils se caractérisent par un faible niveau énergétique leur EPDC (Energie Potentielle Convective Disponible) se situe en moyenne entre 500 et 1000J/Kg.

Ils sont alimentés par un courant d'air chaud et humide ascendant. En s'élevant, l'air qui se refroidit condense. Cependant le nuage va continuer à se développer tant que la parcelle d’air demeurera plus chaude que son environnement : c'est ce que l'on nomme « convection ».

Mais cet air ne peut pas monter indéfiniment. Lorsqu'il atteint le niveau de la tropopause qui correspond au sommet de la troposphère, il va être bloqué par une couche d'inversion c'est-à-dire une zone où la température s'accroît avec l'altitude au lieu de s'abaisser.

Le nuage va commencer à s'étaler sous cette couche d'inversion en prenant une forme caractéristique d'enclume. L'humidité va se transformer en cristaux de glace qui vont s'agglutiner les uns aux autres.

Lorsqu'ils seront trop lourds pour être supportés par le courant ascendant, ils vont se mettre à redescendre vers la base des nuages et se transformer en précipitation sous forme solide (grêle) ou liquide (pluie). C'est la phase de maturation.

Ces précipitations « froides », en provenance du sommet du nuage, s'évaporent et rafraîchissent l'air ambiant. Elles créent une zone plus fraîche que leur environnement. On parle alors « d'une poussée négative d'Archimède » qui accélère le courant descendant et coupe le courant ascendant. C'est la phase de dissipation.

Dissipés généralement assez vite ces orages se limitent à une bonne averse.

Lorsque l’air est plus instable, il arrive que l'orage devienne «pulsatif» il surgit alors rapidement et disparaît tout aussi vite mais il est parfois chargé de grêle et accompagné de vents violents.

Le front de rafale, c'est-à-dire un front venteux à l'avant de l'orage et provoqué par les différences thermiques, peut déclencher d'autres orages en aval.

Le saviez-vous ?

 

Dans certaines zones chaudes et arides, la pluie ne touche pas le sol. Elle s'évapore avant en créant sous le cumulonimbus une « virga ». Des cristaux de glace se subliment, ou des gouttes liquides s'évaporent en passant dans une couche épaisse d'air non saturé. Le courant descendant peut-être alors très fort et générer des rafales descendantes violentes au sol ou des turbulences sous le nuage qui vont être dangereuses pour les aéronefs.

 

Le saviez-vous ?

 

Dans certaines zones chaudes et arides, la pluie ne touche pas le sol. Elle s'évapore avant en créant sous le cumulonimbus une « virga ». Des cristaux de glace se subliment, ou des gouttes liquides s'évaporent en passant dans une couche épaisse d'air non saturé. Le courant descendant peut-être alors très fort et générer des rafales descendantes violentes au sol ou des turbulences sous le nuage qui vont être dangereuses pour les aéronefs.

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